Une fête pour de nombreuses occasions
De nombreuses occasions sont prétextes à l’organisation du fête par le banjar : une cérémonie religieuse, l’anniversaire du temple du banjar, la pause d’un nouveau toit sur le bale banjar, la formation d’un nouvel orchestre de gamelan ou d’un groupe de danses.
Des fêtes privées
Même les fêtes privées, dans le cadre d’une famille, deviennent « affaires du banjar ». Au milieu de la nuit précédent la fête, les hommes sont appelés par le kulkul pour tuer tortues et cochons. Seuls les hommes peuvent accomplir cette tâche, qui doit se faire à la fraîche afin de préserver la viande et d’éviter de faire tourner les sauces. Généralement, tout le monde est debout : les hommes découpent la viande, cuisinent, érigent les toits de bambous sous lesquels se dérouleront la fête. Les femmes cherchent l’eau, fabriquent les offrandes, les ornementations et décorations en feuilles de palmes, et préparent les petits paquets contenant le betel, la chique balinaise, qui seront offerts aux convives.
Le banquet débute en milieu de journée, et les hommes prennent place sous le bale banjar, en deux rangées se faisant faces. Devant chacun, un grand cône de riz, symbole du meru, la montagne sacrée, des plats de cochons et de tortues, et du tuak, le vin de palme. Une fois achevé les plats de viandes, un rince doigt circule. Le reste de la journée, et une bonne partie de la nuit, sont consacrés aux combats de coqs, aux jeux et aux danses.